Thierry Roland est formidable
J'aime bien le football. Enfin j'ai toujours joué comme une brelle, mais là n'est pas la question. J'aime bien le football pour le jouer, certes comme une brelle, mais j'aime aussi le foot à la télé. Attention, comprenons nous bien : il faut que je sois limite suicidaire pour regarder un match de Ligue 1, que je couve une déprime pour regarder une Ligue des Champions. Non, moi j'aime bien surtout regarder les matchs de l'équipe de France, surtout lors des compétitions importantes.
Donc là, Euro 2008 oblige, je vais suivre l'affaire. De plus ou moins près bien sûr, surtout si l'équipe de France se viande rapidement (c'est bien parti grâce à ce brillant match nul zéro-zéro face à la Roumanie, oui oui, la Roumanie), je pourrai alors dire, comme à chaque fois : "Pff, dla merde le foot" ce qui ne m'empêchera pas de suivre la compétition suivante.
Mais venons en à l'homme, que dis-je, l'Homme, qui nous occupe aujourd'hui :
L'authentique, l'unique Thierry Roland
Thierry Roland, commentateur sportif et ami intime du ballon rond, nous avait manqué. Enfin à vous je sais pas, mais à moi oui. Pourquoi ? Pour le comprendre, revenons un peu sur son histoire : né le 4 août 1937 à Boulogne-Billancourt, le petit Thierry manifeste dès son plus jeune âge un intérêt pour toute sphère passant à portée de ses petites mains potelées. Son père, le prenant sur ses genoux, en fit la cruelle expérien... Oui bon, passons les détails, revenons surtout sur les points clés :
Thierry Roland captiva la France entière sur plusieurs générations.
Heureusement pour Thierry Roland, la chance devait lui sourire à nouveau. Après avoir quitté TF1, il fut congelé (oui, n'ayant plus mis le nez dehors depuis 1959, on craignit une dégradation rapide des tissus au contact de l'air), dans l'attente d'un futur meilleur.
C'est finalement M6 qui le récupéra, en parfait état de marche, pour le bonheur de tous.
Je suis parvenu à me procurer un enregistrement du jour de son rectrutement, malheureusement la qualité sonore étant déplorable, je me contente de vous le donner par écrit :
- Les mecs, les mecs !
- Quoi ?
- On a recruté un expert pour commenter les matchs de foot sur M6 !
- Ouah, un expert sur M6, trop bien ! Déjà qu'on avait une belle team avec Leboeuf et Dugarry, là on devient carrément des vrais pros ! Alors, cékicéki ?
- Thierry Roland !
Suit un grand blanc sur l'enregistrement, je suppose que la bande a été endommagée, c'est regrettable.
Et s'est ainsi que le dinosaure du commentaire footbaleux posa ses bagages sur la sixième chaîne. Et que je me suis retrouvé, hier soir, à entendre sa douce et suave voix lors du match France - Roumanie. Quel bonheur, j'en ai pleuré de joie, enfin je crois que c'était de la joie.
Et comme un bonheur n'arrive jamais seul, Thierry Roland était accompagné aux commentaires de l'irrésistible Frank Leboeuf.
Leboeuf... mais qui peut y résister ?
Dans sa prime jeunesse, mon voisin eut son heure de gloire en relevant, avec des amis, les phrases cultes du duo Roland-Larqué. Se relayant devant le poste à l'heure des matchs, ils avaient ainsi compilé une jolie collection de citations, qu'ils avaient ensuite fait publier avec l'aval des deux intéressés qui, grands seigneurs, leur laissèrent le complet bénéfice des ventes sans prélever de droits d'auteurs. Le petit bouquin se vendit suffisamment bien pour qu'un second tome paraisse et pour que la presse régionale leur accorde un article. Ils eurent ainsi leur petite heure de gloire, rencontrant même Thierry Roland et Jean-Michel Larqué et immortalisant l'instant d'une photographie, montrée de temps à autres aux curieux (dont j'ai fait partie), non sans une certaine fierté.
Décidant le temps d'un match d'honorer cette oeuvre collective, je saisis un papier et un crayon pour relever les phrases essentielles de la rencontre. Les voici pour vous, agrémentées de quelques commentaires. J'ai regroupé certaines phrases pour leur donner plus d'impact, que les auteurs me pardonnent cette décontextualisation de leurs bons mots.
Attardons nous un instant sur les commentaires de notre ami Frank :
Si on joue à deux à l'heure, ça va pas le faire.
"Ça va pas le faire" est expression toujours pertinente révélant la richesse du vocabulaire de celui qui parle.
C'est pénible ce match
Ce fut une des rares remarques pertinentes de la rencontre.
J'crois qu'ils ont pas envie de marquer les Roumains.
Le Roumain est un perdant par nature, tout le monde le sait.
Qu'est ce qu'il siffle ? Roooh !! (à propos de l'arbitre signalant une faute française sur un joueur roumain)
Moi je connais une bonne adresse à Hollywood. (à propos d'un Roumain qui se roule par terre de douleur)
Makelele, c'est pas du genre à se rouler par terre pour rien. (à propos de Makelele, joueur français, qui souffre terriblement car c'est pas du genre à se rouler par terre pour rien)
Ça a pas l'air trop grave... (ah bon ? Bin il se souffre plus alors ?)
Juste une béquille. (coup de bol, parce que d'habitude c'est pas du genre à se rouler par terre pour rien)
Une impartialité sans faille.
[Ils feraient bien de marquer un but] sachant que depuis le début de la compétition, l'équipe qui a mené au score n'a jamais été rejointe.
La compétition a commencé depuis 2 jours, il est en effet temps de faire ce genre de déclarations statisticiennes, il y a quand même eu 4 matchs joués. Les mauvaises langues diront que la donnée est d'un intérêt nul, qu'il y ait eu 4 ou 100 matchs vérifiant cette théorie, il n'y a aucune raison pour que ça se vérifie dans ce match. Je trouve cette déclaration bien peu fondée, on a quand même affaire à Frank Leboeuf là, hého.
Thierry Roland, un homme qui sait ce que le mot télégénique veut dire.
Passons maintenant à notre fin analyste, M. Thierry Roland :
Thierry Roland, c'est d'abord le commentaire footballistique d'autrefois transporté aujourd'hui. C'est comme la moutarde à l'ancienne, ou la purée à l'ancienne, ça fait toujours plaisir de retrouver le bon goût d'antan (à la différence près que, contrairement à la moutarde, le commentaire de Thierry Roland manque de piquant. Par contre il supporte assez bien l'analogie avec la purée) :
Il y a eu un ascenseur.
Terme obsolète désignant la faute que commet un joueur lorsqu'il prend appui sur un adversaire pour se saisir d'un ballon aérien.
Il repique au centre.
Terme vieillot désignant l'action de renvoyer le ballon vers le centre du terrain, et plus généralement vers la surface de réparation. En football moderne, on appelle ça centrer.
Aaah non, il l'a envoyé au casse-pipe.
Terme désuet à l'origine non footballistique, employé ici sans réel rapport avec la situation de jeu.
La cage de Coupet
Terme suranné désignant les buts.
On va retrouver les studios parisiens pour quelques pages en couleurs...
Et oui Thierry, la publicité est en couleur partout maintenant, ce n'est pas forcément obligé de le préciser.
...À vous Paris.
Mais qui dit encore "À vous Paris" à la télé aujourd'hui ?
Le style Thierry Roland, c'est aussi cette faculté inépuisable d'égrainer sans cesse, tel un chapelet expiatoire, le nom des joueurs étant en possession du ballon. Bien qu'inutile et éprouvant pour le téléspectateur, ce cérémonial commence pourtant dès le coup d'envoi et ne se termine qu'au coup de sifflet final. Reconstitution :
Thuram... Abidal... Gallas... Abidal encore... Abidal toujours... Makelele... Malouda... Malouda... Malouda... gnnnnnnnnnnnn....
Le joueur ayant reçu le ballon en dernier (Malouda, vous l'aurez compris) tente ici une percée dans la défense adverse. Plutôt que de commenter l'action ou de se fendre d'un silence éloquent, la mécanique Roland s'enraye, il ne peut que répéter le nom du joueur ayant le ballon, et puis gnnnnnnnnnnnn, il perd le ballon.
Thierry Roland, c'est enfin quelques analyses du jeu et des remarques pertinentes sur ce qui se passe autour.
Ainsi, la veille de ce merveilleux France - Roumanie, j'avais jeté un oeil amorphe sur Allemagne - Pologne, déjà sur M6, déjà commenté par Thierry Roland. Une phrase retint particulièrement mon inattention :
En tout cas, c'est le meilleur match qu'on ait vu jusque là.
En soit, rien de bien méchant, mais savoir que ce commentaire a été fait à la 13ème minute (un match dure 90 minutes, plus le temps additionnel), ce me parut quelque peu présomptueux.
Et puis hier :
Quatrième arbitre, c'est pas un beau métier.
Si Thierry le dit.
J'pourrais pas être entraineur, j'aurais pas la patience.
Les joueurs sont rassurés.
C'est bien mal tiré ça. (à propos d'un coup franc, roumain, forcément)
- Thierry : Une balle qui a flirté avec le bas du poteau...
- Frank : On est quand même à 2 ~ 3 mètres.
C'était un flirt lointain.
Quelle conclusion tirer de ces retrouvailles avec Thierry Roland ? Simplement qu'il est plus que jamais une pièce maîtresse du football à la télévision, et ce pour quelques décennies encore. Il est au football ce que Maïté est la cuisine, ce que Chirac est à la prison, ce que Mireille Mathieu est à la chanson française de qualité : on ne peut définitivement pas penser à l'un sans y associer l'autre.
Sache, Thierry, que la France entière est derrière toi, te poussant (pas trop fort, vous allez le faire tomber) à poursuivre encore et toujours ton OEuvre. Et si M6 te vire, n'oublie pas que tu pourras toujours retrouver un poste de qualité sur RFO ou sur TV Vendée (ptain, je savais même pas que ça existait...). Puisse ton savoir nous illuminer encore longtemps, pour les siècles des siècles. Amen.
"Gnnnnnnnnnn !!!"
Donc là, Euro 2008 oblige, je vais suivre l'affaire. De plus ou moins près bien sûr, surtout si l'équipe de France se viande rapidement (c'est bien parti grâce à ce brillant match nul zéro-zéro face à la Roumanie, oui oui, la Roumanie), je pourrai alors dire, comme à chaque fois : "Pff, dla merde le foot" ce qui ne m'empêchera pas de suivre la compétition suivante.
Mais venons en à l'homme, que dis-je, l'Homme, qui nous occupe aujourd'hui :

Thierry Roland, commentateur sportif et ami intime du ballon rond, nous avait manqué. Enfin à vous je sais pas, mais à moi oui. Pourquoi ? Pour le comprendre, revenons un peu sur son histoire : né le 4 août 1937 à Boulogne-Billancourt, le petit Thierry manifeste dès son plus jeune âge un intérêt pour toute sphère passant à portée de ses petites mains potelées. Son père, le prenant sur ses genoux, en fit la cruelle expérien... Oui bon, passons les détails, revenons surtout sur les points clés :
- Il composa, avec Jean-Michel Larqué, le duo le plus célèbre du commentarisme footballistique, la célèbrissime phrase "Tout à fait Thierry !" entrant même dans les pages roses du dictionnaire Larousse. Le duo Roland-Larqué fut encore plus célèbre que le duo Roland-Garros en tennis, c'est dire.
- Il fut sur TF1.
- Et puis un jour, il ne le fut plus.

Heureusement pour Thierry Roland, la chance devait lui sourire à nouveau. Après avoir quitté TF1, il fut congelé (oui, n'ayant plus mis le nez dehors depuis 1959, on craignit une dégradation rapide des tissus au contact de l'air), dans l'attente d'un futur meilleur.
C'est finalement M6 qui le récupéra, en parfait état de marche, pour le bonheur de tous.
Je suis parvenu à me procurer un enregistrement du jour de son rectrutement, malheureusement la qualité sonore étant déplorable, je me contente de vous le donner par écrit :
- Les mecs, les mecs !
- Quoi ?
- On a recruté un expert pour commenter les matchs de foot sur M6 !
- Ouah, un expert sur M6, trop bien ! Déjà qu'on avait une belle team avec Leboeuf et Dugarry, là on devient carrément des vrais pros ! Alors, cékicéki ?
- Thierry Roland !
Suit un grand blanc sur l'enregistrement, je suppose que la bande a été endommagée, c'est regrettable.
Et s'est ainsi que le dinosaure du commentaire footbaleux posa ses bagages sur la sixième chaîne. Et que je me suis retrouvé, hier soir, à entendre sa douce et suave voix lors du match France - Roumanie. Quel bonheur, j'en ai pleuré de joie, enfin je crois que c'était de la joie.
Et comme un bonheur n'arrive jamais seul, Thierry Roland était accompagné aux commentaires de l'irrésistible Frank Leboeuf.

Dans sa prime jeunesse, mon voisin eut son heure de gloire en relevant, avec des amis, les phrases cultes du duo Roland-Larqué. Se relayant devant le poste à l'heure des matchs, ils avaient ainsi compilé une jolie collection de citations, qu'ils avaient ensuite fait publier avec l'aval des deux intéressés qui, grands seigneurs, leur laissèrent le complet bénéfice des ventes sans prélever de droits d'auteurs. Le petit bouquin se vendit suffisamment bien pour qu'un second tome paraisse et pour que la presse régionale leur accorde un article. Ils eurent ainsi leur petite heure de gloire, rencontrant même Thierry Roland et Jean-Michel Larqué et immortalisant l'instant d'une photographie, montrée de temps à autres aux curieux (dont j'ai fait partie), non sans une certaine fierté.
Décidant le temps d'un match d'honorer cette oeuvre collective, je saisis un papier et un crayon pour relever les phrases essentielles de la rencontre. Les voici pour vous, agrémentées de quelques commentaires. J'ai regroupé certaines phrases pour leur donner plus d'impact, que les auteurs me pardonnent cette décontextualisation de leurs bons mots.
Attardons nous un instant sur les commentaires de notre ami Frank :
Si on joue à deux à l'heure, ça va pas le faire.
"Ça va pas le faire" est expression toujours pertinente révélant la richesse du vocabulaire de celui qui parle.
C'est pénible ce match
Ce fut une des rares remarques pertinentes de la rencontre.
J'crois qu'ils ont pas envie de marquer les Roumains.
Le Roumain est un perdant par nature, tout le monde le sait.
Qu'est ce qu'il siffle ? Roooh !! (à propos de l'arbitre signalant une faute française sur un joueur roumain)
Moi je connais une bonne adresse à Hollywood. (à propos d'un Roumain qui se roule par terre de douleur)
Makelele, c'est pas du genre à se rouler par terre pour rien. (à propos de Makelele, joueur français, qui souffre terriblement car c'est pas du genre à se rouler par terre pour rien)
Ça a pas l'air trop grave... (ah bon ? Bin il se souffre plus alors ?)
Juste une béquille. (coup de bol, parce que d'habitude c'est pas du genre à se rouler par terre pour rien)
Une impartialité sans faille.
[Ils feraient bien de marquer un but] sachant que depuis le début de la compétition, l'équipe qui a mené au score n'a jamais été rejointe.
La compétition a commencé depuis 2 jours, il est en effet temps de faire ce genre de déclarations statisticiennes, il y a quand même eu 4 matchs joués. Les mauvaises langues diront que la donnée est d'un intérêt nul, qu'il y ait eu 4 ou 100 matchs vérifiant cette théorie, il n'y a aucune raison pour que ça se vérifie dans ce match. Je trouve cette déclaration bien peu fondée, on a quand même affaire à Frank Leboeuf là, hého.

Passons maintenant à notre fin analyste, M. Thierry Roland :
Thierry Roland, c'est d'abord le commentaire footballistique d'autrefois transporté aujourd'hui. C'est comme la moutarde à l'ancienne, ou la purée à l'ancienne, ça fait toujours plaisir de retrouver le bon goût d'antan (à la différence près que, contrairement à la moutarde, le commentaire de Thierry Roland manque de piquant. Par contre il supporte assez bien l'analogie avec la purée) :
Il y a eu un ascenseur.
Terme obsolète désignant la faute que commet un joueur lorsqu'il prend appui sur un adversaire pour se saisir d'un ballon aérien.
Il repique au centre.
Terme vieillot désignant l'action de renvoyer le ballon vers le centre du terrain, et plus généralement vers la surface de réparation. En football moderne, on appelle ça centrer.
Aaah non, il l'a envoyé au casse-pipe.
Terme désuet à l'origine non footballistique, employé ici sans réel rapport avec la situation de jeu.
La cage de Coupet
Terme suranné désignant les buts.
On va retrouver les studios parisiens pour quelques pages en couleurs...
Et oui Thierry, la publicité est en couleur partout maintenant, ce n'est pas forcément obligé de le préciser.
...À vous Paris.
Mais qui dit encore "À vous Paris" à la télé aujourd'hui ?
Le style Thierry Roland, c'est aussi cette faculté inépuisable d'égrainer sans cesse, tel un chapelet expiatoire, le nom des joueurs étant en possession du ballon. Bien qu'inutile et éprouvant pour le téléspectateur, ce cérémonial commence pourtant dès le coup d'envoi et ne se termine qu'au coup de sifflet final. Reconstitution :
Thuram... Abidal... Gallas... Abidal encore... Abidal toujours... Makelele... Malouda... Malouda... Malouda... gnnnnnnnnnnnn....
Le joueur ayant reçu le ballon en dernier (Malouda, vous l'aurez compris) tente ici une percée dans la défense adverse. Plutôt que de commenter l'action ou de se fendre d'un silence éloquent, la mécanique Roland s'enraye, il ne peut que répéter le nom du joueur ayant le ballon, et puis gnnnnnnnnnnnn, il perd le ballon.
Thierry Roland, c'est enfin quelques analyses du jeu et des remarques pertinentes sur ce qui se passe autour.
Ainsi, la veille de ce merveilleux France - Roumanie, j'avais jeté un oeil amorphe sur Allemagne - Pologne, déjà sur M6, déjà commenté par Thierry Roland. Une phrase retint particulièrement mon inattention :
En tout cas, c'est le meilleur match qu'on ait vu jusque là.
En soit, rien de bien méchant, mais savoir que ce commentaire a été fait à la 13ème minute (un match dure 90 minutes, plus le temps additionnel), ce me parut quelque peu présomptueux.
Et puis hier :
Quatrième arbitre, c'est pas un beau métier.
Si Thierry le dit.
J'pourrais pas être entraineur, j'aurais pas la patience.
Les joueurs sont rassurés.
C'est bien mal tiré ça. (à propos d'un coup franc, roumain, forcément)
- Thierry : Une balle qui a flirté avec le bas du poteau...
- Frank : On est quand même à 2 ~ 3 mètres.
C'était un flirt lointain.
Quelle conclusion tirer de ces retrouvailles avec Thierry Roland ? Simplement qu'il est plus que jamais une pièce maîtresse du football à la télévision, et ce pour quelques décennies encore. Il est au football ce que Maïté est la cuisine, ce que Chirac est à la prison, ce que Mireille Mathieu est à la chanson française de qualité : on ne peut définitivement pas penser à l'un sans y associer l'autre.
Sache, Thierry, que la France entière est derrière toi, te poussant (pas trop fort, vous allez le faire tomber) à poursuivre encore et toujours ton OEuvre. Et si M6 te vire, n'oublie pas que tu pourras toujours retrouver un poste de qualité sur RFO ou sur TV Vendée (ptain, je savais même pas que ça existait...). Puisse ton savoir nous illuminer encore longtemps, pour les siècles des siècles. Amen.
