A day in da fuckin' life
J'ai eu envie de mettre beaucoup d'images dans cet article. Si vous avez une petite connexion, bien fait pour vous.
J'étais un brin déprimé quand j'ai écrit l'essentiel de cet article. Comme aujourd'hui, je le suis moins, j'ai légendé certaines photos avec une touche d'humour d'un niveau médiocre, afin de compenser un peu.

En ce moment je suis plutôt paumé. Une nouvelle année (scolaire) va commencer sans que je sache où je vais.
Résumons la foule de questions que je me pose à une seule, celle que nous avons tous entendue un jour de la part d'un adulte qui ne trouvait sans doute rien d'autre à dire :
"Alors, qu'est ce que tu veux faire plus tard ?"
"Plus tard", ou "quand tu seras grand". Mais c'est super loin ça, c'est... quand je serai grand quoi. Alors généralement, je répondais :
"Je sais pas trop encore..."

"Plus tard", il arrive un jour où c'est maintenant, et si ce jour là vous en êtes toujours à "je sais pas trop encore...", alors vous vous retrouvez à devoir décider en peu de temps de votre vie future. Je sais pas pourquoi j'ai l'impression que pour la grande majorité des gens, ce n'est pas un problème. Que beaucoup savent, depuis longtemps, quelle est leur voie.
Ou bien, quand ils ne savent pas, subitement, un jour, oui, ils savent, ils seront prof, kiné, docteur, garagiste, libraire, ingénieur, père Noël, pape, roi de l'univers. Bref, un jour la lumière divine tombe sur eux et c'est la Sainte Illumination, ça y est, leur voie est tracée.
Superbe photo, non ?
Alors pourquoi moi, qui cherche autant qu'eux pour trouver, qui me creuse autant la tête, qui envisage de multiples possibilités, pourquoi rien ne me convainc ? C'est énervant quand même... frustrant... angoissant.
O RLY ?
Que faire ?
Je ne veux surtout pas, absolument pas, définitivement pas prendre un chemin par défaut. Ne pas choisir sa vie et se laisser guider par le hasard, les circonstances, comme une pierre lancée du haut d'une colline et qui va échouer dans un trou au hasard du terrain irrégulier. Je veux pas être comme tous ces gens avec qui j'ai travaillé cet été, qui n'ont pas choisi et se retrouvent à se plaindre tout le temps et à n'attendre qu'une chose, la retraite.

La belle affaire la retraite, se retrouver à grattouiller ses géraniums ou à faire du tricot alors qu'on avait toute la vie pour pour faire de vraies grandes et belles choses, et qu'on a tout foiré à se contenter de son petit quotidien qui tourne rond. Brrr, non, plutôt se jeter du haut d'une tour, abréger ses souffrances tant qu'il est temps avec une mort à sensations, plutôt que de se rendre compte qu'on a raté sa vie à 90 piges et qu'on ne peut que souhaiter une canicule ou, pour les plus extrêmes, tenter de se tailler les veines à coups de lime à ongles.
- Il s'est jeté d'une tour parce qu'il aimait pas son travail ou parce qu'il était fauché ?
- Non non, il s'est juste fait jeter de son travail à la tour Foshay.
Par moments et surtout ces derniers temps, cette question m'obsède tellement que je n'arrive pas à me concentrer sur autre chose. Je sature. Je pense trop, pas assez à ce qu'il faudrait. Des vacances...
Je suis sans doute resté un grand môme. Travailler me fait flipper. Pas l'effort du travail, mais l'idée même d'intégrer le monde du travail... Devenir adulte, et responsable... On associe toujours adulte et responsable, c'est terrible...
Si un jour, par malheur, je deviens adulte, j'essaierai toujours d'être un adulte irresponsable, pour compenser.
Pour finir par un truc complètement hors sujet, et parce que cette note de blog manque cruellement de femmes nues... Je sais pas d'où vient l'image, mais ça me surprendrait pas que ça vienne du feu journal Hara Kiri. Ça serait bien le style en tout cas.

Toutes les photos de cet article ont été piquées à droite à gauche sur le net, je sais plus trop où... Quand j'ai la source, j'ai mis un lien sous l'image.
PS : toute allusion au 11 septembre dans cette page n'a été remarquée qu'a posteriori et n'est donc pas imputable à la perfidie de l'auteur, ou alors à sa perfidie subconsciente. Notez quand même que c'est curieux, ces deux images...
Ce gif est hypnotique...
J'étais un brin déprimé quand j'ai écrit l'essentiel de cet article. Comme aujourd'hui, je le suis moins, j'ai légendé certaines photos avec une touche d'humour d'un niveau médiocre, afin de compenser un peu.

En ce moment je suis plutôt paumé. Une nouvelle année (scolaire) va commencer sans que je sache où je vais.
Résumons la foule de questions que je me pose à une seule, celle que nous avons tous entendue un jour de la part d'un adulte qui ne trouvait sans doute rien d'autre à dire :
"Alors, qu'est ce que tu veux faire plus tard ?"
"Plus tard", ou "quand tu seras grand". Mais c'est super loin ça, c'est... quand je serai grand quoi. Alors généralement, je répondais :
"Je sais pas trop encore..."

"Plus tard", il arrive un jour où c'est maintenant, et si ce jour là vous en êtes toujours à "je sais pas trop encore...", alors vous vous retrouvez à devoir décider en peu de temps de votre vie future. Je sais pas pourquoi j'ai l'impression que pour la grande majorité des gens, ce n'est pas un problème. Que beaucoup savent, depuis longtemps, quelle est leur voie.
Ou bien, quand ils ne savent pas, subitement, un jour, oui, ils savent, ils seront prof, kiné, docteur, garagiste, libraire, ingénieur, père Noël, pape, roi de l'univers. Bref, un jour la lumière divine tombe sur eux et c'est la Sainte Illumination, ça y est, leur voie est tracée.

Alors pourquoi moi, qui cherche autant qu'eux pour trouver, qui me creuse autant la tête, qui envisage de multiples possibilités, pourquoi rien ne me convainc ? C'est énervant quand même... frustrant... angoissant.

Que faire ?
Je ne veux surtout pas, absolument pas, définitivement pas prendre un chemin par défaut. Ne pas choisir sa vie et se laisser guider par le hasard, les circonstances, comme une pierre lancée du haut d'une colline et qui va échouer dans un trou au hasard du terrain irrégulier. Je veux pas être comme tous ces gens avec qui j'ai travaillé cet été, qui n'ont pas choisi et se retrouvent à se plaindre tout le temps et à n'attendre qu'une chose, la retraite.

La belle affaire la retraite, se retrouver à grattouiller ses géraniums ou à faire du tricot alors qu'on avait toute la vie pour pour faire de vraies grandes et belles choses, et qu'on a tout foiré à se contenter de son petit quotidien qui tourne rond. Brrr, non, plutôt se jeter du haut d'une tour, abréger ses souffrances tant qu'il est temps avec une mort à sensations, plutôt que de se rendre compte qu'on a raté sa vie à 90 piges et qu'on ne peut que souhaiter une canicule ou, pour les plus extrêmes, tenter de se tailler les veines à coups de lime à ongles.

- Non non, il s'est juste fait jeter de son travail à la tour Foshay.
Par moments et surtout ces derniers temps, cette question m'obsède tellement que je n'arrive pas à me concentrer sur autre chose. Je sature. Je pense trop, pas assez à ce qu'il faudrait. Des vacances...
Je suis sans doute resté un grand môme. Travailler me fait flipper. Pas l'effort du travail, mais l'idée même d'intégrer le monde du travail... Devenir adulte, et responsable... On associe toujours adulte et responsable, c'est terrible...
Si un jour, par malheur, je deviens adulte, j'essaierai toujours d'être un adulte irresponsable, pour compenser.
Pour finir par un truc complètement hors sujet, et parce que cette note de blog manque cruellement de femmes nues... Je sais pas d'où vient l'image, mais ça me surprendrait pas que ça vienne du feu journal Hara Kiri. Ça serait bien le style en tout cas.

Toutes les photos de cet article ont été piquées à droite à gauche sur le net, je sais plus trop où... Quand j'ai la source, j'ai mis un lien sous l'image.
PS : toute allusion au 11 septembre dans cette page n'a été remarquée qu'a posteriori et n'est donc pas imputable à la perfidie de l'auteur, ou alors à sa perfidie subconsciente. Notez quand même que c'est curieux, ces deux images...
