♫ Dire Straits - Telegraph Road [5]
Album
Love Over Gold
Date
1982
Morceau coincé entre
Tel Que Tu Es de Charlotte Gainsbourg et Television Rules the Nation de Daft Punk
Un œil sur la pochette
Un œil sur les paroles
A long time ago came a man on a track
Walking thirty miles with a sack on his back
And he put down his load where he thought it was the best
Made a home in the wilderness.
He built a cabin and a winter store
And he ploughed up the ground by the cold lake shore
The other travellers came walking down the track
And they never went further, no, they never went back
Then came the churches, then came the schools
Then came the lawyers, then came the rules
Then came the trains and the trucks with their load
And the dirty old track was the telegraph road.
L'anecdote
La Telegraph Road est une route de l'État américain du Michigan (le Michigan, pour les nuls en géo, borde les Grands Lacs, au nord du pays. Un des lacs s'appelle d'ailleurs le lac Michigan, c'est dire s'ils font bien les choses ces Américains). Longue de 129 km, elle était longée par la ligne télégraphique, d'où elle tire son nom. Elle marque aussi le début de l'immense U.S. Route 24, qui file sur des milliers de kilomètres vers le cœur des États-Unis.
S'il faut un mot de la fin
J'aime beaucoup Dire Straits. Certes, ce n'est pas un groupe qui aura révolutionné le rock, c'est classique, c'est tranquille, c'est facile... mais putaing, qu'est ce que c'est beau. J'aime particulièrement cette chanson, étonnamment longue pour le groupe, davantage habitué aux formats classiques des chansons de 3 à 6 minutes. Ici, c'est presque un quart d'heure de musique qui nous est proposé, nous laissant le temps de faire ce grand voyage avec les pionniers qui plantèrent leurs premiers piquets sur des terres vierges, et petit à petit bâtirent maisons, églises, écoles, et puis enfin d'autres routes, pour aller encore plus loin.
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PS : J'essaierai désormais de poster Une musique, un jour toutes les semaines. J'en ai aussi profité pour remettre en ligne la note sur Hurricane de Dylan, que j'avais effacé comme un con par erreur.